samedi 27 octobre 2007

Les photos

Bon ce sera un peu en vrac, mais l'interface capricieuse m'ennuie....
Voici les premiers croquis de l'arbre.
Ce dessin a été réalisé sur place par Albert, jeune homme que j'ai rencontré Jeudi, et qui a tenu à me dessiner de mémoire le grand baobab tel qu'il était avant sa chutte le 15 Septembre 1993.
Vous noterez son énorme bosse côté droit.

Voici des maquereaux en train d'être fumés par la dame en photo....plus loin.
Une photo prise dans la chaîne d'embouteillage de l'entreprise Socaver qui vraissemblablement va me fournir la matière première pour l'arbre.



Des montagnes de bouteilles, de quoi trouver mon bonheur, non ? Ils fournissent une grosse partie de l'Afrique, environ 15000 tonnes de verre par an !
Monsieur René Nyamé nous fait une visite de son quartier et nous explique la problématique de la construction sur sol marécageux, les populations allogènes (comme on dit ici), fraîchement arrivée ne prennent pas toujours correctement en compte les contraintes techniques d'un tel milieu. Chaque année, pendant la saison des pluie tout est innondé et les maisons s'enfoncent, alors on reconstruit dessus. Je ne sais pas expliquer pourquoi dans un tel milieu personne ne pratique le pilotis pourtant maîtrisé par beaucoup de société très différentes sur la planète..?
Cette maison ne mesure plus qu'un mètre cinquante sous plafond le reste est dans le marais.
Celle ci penche doucement.
La dame aux maquereaux.

Le grand danger de ce contexte marécageux : les petits enfants, parfois laissés sans surveillance par les parents partis travaillés, et qui ne se rendent pas compte du danger des eaux dormantes parfois recouvertes de végétation. Chaque année on déplore visiblement de nombreux noyés.

Vue depuis l'emplacement du grand baobab, vers le sud.
Vue depuis le grand baobab vers l'est.
Vue depuis le grand baobab vers le nord. Au premier plan et de gauche à droite : Pierre, Eric et Théodore, jeune prince.
Une photo retrouvée par René Nyamé chez un habitant (c'est lui qui tient la hâche), prise le jour où le grand baobab s'est écroulé, écrasant une partie de la maison, heureusement sans faire de victimes.
Mon jeune ami et guide dans mes déplacement, Achille Atina.


Le site du petit baobab à quelques dizaines de mètres du gros.

Le petit baobab pousse encore d'une seule branche, il est situé au milieu de la route, sur uine sorte de rond point, il m'a beaucoup moins inspiré et je n'ai pas retenu cet endroit.
Voilà le grand baobab, enfin ce qu'il en reste, un morceau de souche tenu par un poteau. Cette souche n'est plus enracinée.
Le grand baobab aujourd'hui.

Encore lui vu de dos !
Voilà les amis, j'attend vos contributions et- commentaires.....
Pour info, des fois que ça intéresserait quelqu'un, mon numéro de tel camerounais est le (002370) 99 12 37 44

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Si tu te demandes pourquoi ils n'utilisent pas la méthode du pilotis, je t'avoue me le demander aussi...Leur as tu seulement posé la question ?

Une idée d'arbre m'a germé dans la tête...Faut dire que dans ma tête il y a suffisamment de place pour qu'y pousse un baobob ;-)

C'est un arbre neurone.
"Ce sont les neurones qui constituent l'unité fonctionnelle du système nerveux" (encyclopédie).

j'ai pensée tout d'abord à sa forme, ses ramifications, son noyau, et le fait que les neurones soient l'essence même du système nerveux.
Puis j'ai pensé à la manière de détourner les fonctions de ses "composants". Les noyaux oeil ou lampe,son écorce de myéline, son axone tronc et ses terminaisons racines.
L'arbre neurone génère la réflexion , sa taille et son feuillage dense inviterai à s'y retrouver pour palabrer.
Je t'envoie mon dessin par mail.

Charles M