dimanche 6 janvier 2008

Bonne Année 2008

Je profite de ce début d'année pour vous souhaiter à tous un très bon cru 2008, et pour remercier à la fois l'équipe de Doual'art qui m'a accueilli durant ces 2 mois et les internautes qui m'ont suivi et soutenu tout au long du périple.
Cette petite interface numérique appelée blog qui m'a permis de vous faire partager les rebondissements de cette aventure improvisée, aura été un précieux cordon ombilical. Elle a représenté le moyen de traduire et de transmettre mes émotions en direct, ce qui m'a évité dans bien des cas les désagréments d'une intériorisation trop hermétique.
Je voudrais clôturer ce blog dédié à ma résidence en vous disant que je travaille à présent à la mise en forme de ce matériel textuel et photographique, en vue d'une petite publication du type de celle qui avait été faite avec Charles pour la résidence 3rs@Bucarest. Je vous tiendrai au courant ici même de l'avancée de ce projet. En attendant je vous encourage vivement à parcourir à nouveau, (pour ceux qui ne l'aurait pas fait avant), les archives de ce voyage, et je voudrais également vous inviter à m'apporter vos dernières réflexions, vos ultimes commentaires, qui pourront également alimenter et enrichir la publication à venir...
Pour ce faire procédez : soit directement sur le blog (je rappelle qu'il n'est pas forcément nécessaire de s'inscrire, cochez "commentaire>anonyme" et ça marche, ce qui ne vous empêche pas de signer votre contribution). Ou alors écrivez moi directement par mail à fredkeiff@free.fr
Enfin je vous encourage à visiter le site http://www.3rs.fr/ pour retrouver les projets collectifs (en cours d'évolution), et http://www.exyzt.org/ .
Pour la note finale je voudrais vous remettre dans l'oreille ou dans l'oeil, ce qui aura été l'un des premiers accords de cette histoire. Rappelez vous ce petit poème que j'avais écrit avant même de partir, alors que j'étais loin, très loin de m'imaginer ce qui m'attendait, alors que je ne voyais dans l'arbre à palabre qu'une belle idée théorique, que l'évocation symbolique d'une lointaine tradition...




Une graine de tôle est tombée dans le bitume de la ville.
La saison des pluies l’a fait germer de rouille.
Un arbre métallique a maintenant poussé.
Fin mais puissant il a tissé ses racines et élancé ses branches
Pour fabriquer un réseau, un espace.
Un abri pour les hommes, un lieu de discussion et d’échanges,
De réflexion et de méditation.
Une construction sans porte, toute ouverte sur le monde.
Ici, pas de courant d’air, ni de querelle de clocher.
Ici c’est l’Afrique, terre des hommes libérés.
Déjà les ramures se sont recouvertes d’une floraison plastique.
L’émail et le verre cisèlent la lumière en des reflets bleutés.
Ils sont tous là, représentés.
Ils se tiennent debout sous l’arbre qu’ils ont planté.

L'arbre à palabre
Hommage au Bongongui de Bonambapé.
Frédéric Keiff, Résidence à Douala, Cameroun, 17/10>20/12/2007

A très bientôt

Frédéric