mercredi 12 décembre 2007

Les photos

Anastasi
Manu
Steph
Francine


Yannick
Patrick




Achille Atina























Camille de la fondation hollandaise IStrike, partenaire de l'organisation du SUD.








De gauche à droite : Yannick, Patrick, Stéphane, Stephane et Anastasi.




Le zèbu méchant de Lucas Grandin.
Patrick le soudeur.






Le passeur de lumière, spéciale dédicace à Tirtiaux.

















Les Bendskiners de Lionel Manga et Philippe Mouillon.

Philippe Mouillon.



Le zébu, l'arbre et le palais des rois Bell.














Sumégné en tenue de combat pour l'inauguration de 9 notables quartier Madagascar.













Stéphane
Yannick
Manu

Stéphane



L'installation de Lucas Grandin


Le défilé du char en plein rush.















7 commentaires:

Anonyme a dit…

Coucou les artistes,
Saint Thomas, celui qui ne croit que ce qu'il touche, se demande comment tiennent ces grandes feuilles chatoyantes sur leur arbre ?
PS) Vu du ciel c'est magnifique, "IL" se demande même pourquoi "IL" n'y a pas pensé...

Anonyme a dit…

Mon cher St Thomas, de la où tu es le toucher n'a plus guère d'importance, et ton immense sagesse doit à présent avoir définitivement gommé les doutes d'antan. Cependant je comprends que ton esprit curieux a besoin de quelques exégèses techniques. Qu'il en soit ainsi.
La structure principale est faite de fer à béton soudés et peints. Il y a une continuité structurelle de la pointe des racines à l'extrémité des branches. Les branches se terminent en sorte de grande feuilles, cercles de métal délimitant les surfaces de verre. Des surfaces grillageés sont préparées sur mesure pour chacune des feuilles. On colle ensuite les morceaux de verre ou de plexiglas au silicone transparent (merci Würth), directement sur le grillage. Lorsque la silicone est sèche, on recouvre le tout d'un deuxième grillage. Ensuite une multitudes de brins de fils de fer viennent coudre les deux surfaces grillagées l'une contre l'autre, emprisonnant définitivement le verre à l'intérieur de cette nasse. On transporte ensuite la feuille de l'atelier au chantier, on la fait monter à sa place en ayant pris soin de mettre la partie collée vers le haut c'est à dire de faire en sorte que la courbure des verres de bouteilles soient toujours dans le sens de l'écoulement de l'eau. Comme il pleut beaucoup je ne voulais pas que les morceaux de verre soient des receptacles à saleté, ils deviendraient trop vite opaques. Une fois la feuille à sa place, on la coud solidement à la structure prinmaire à l'aide du fil de fer. D'un point de vue structurel le principe est toujours le même : chaque élément est relativement fragile, mais une fois établi en réseau il forme un système souple et résistant. Le principe du tissage quoi. On peut aussi parier que les dégradations du temps ne se feront pas à la même vitesse partout et que la rupture d'une soudure, ou d'un fil de fer, l'arrivée de points de rouille, le décollement d'un morceau de verre, ne mettront pas en péril l'ensemble de l'ouvrage. Avant que mon Bongongui ne redeviennent un gros tas de ferraille, de plastic, et de verre il se passera un temps certain. Sûr qu'une petite couche de peinture de temps à autre et une révision des 60 000 lui feraient le plus grand bien, mais de ce côté là je laisse les clés du royaume à Doual'art.
Je te salue Thomas,
PS : si tu pouvais m'envoyer des photos vue du ciel ce serait sympa pour mon book, sinon je demanderais à Yann Arthus.

Le bonjour à la maison.

Frédéric

Anonyme a dit…

Wouah…
Comment ne pas être subjugué à la fois par toute la démarche et par la beauté de l’œuvre ?
Une démarche que l’on ressent pleine, surtout pleine de vie, avec tout ce qu’elle comporte et que cela implique. Tout y est présent : les racines, la croissance, les joies, les douleurs, les risques, les moments intenses, les moments de réflexion, les relations et j’en passe. Puis, comment ne pas constater qu’à l’image de cette expérience, ton arbre aussi symbolise la vie.

Les champs sémantiques se croisent, fusionnent, se réunissent.
C’est comme cela, que les racines de cet arbre prennent, se développe, s’ancrent dans cette terre, ce territoire, ce continent. Les racines ne sont (que) là pour puiser la force pour vivre. La vie vient par la suite. Un arbre peut naître dans tant d’endroit. Ne voit-on jamais cette végétation prendre, naître dans des lieux délaissés, où l’ont n’aurait jamais pensé la voir s’y développer ? Elle est capable, par exemple, d’investir totalement des sites industriels abandonnés, salis, pollués par l’homme.
Ton arbre va certainement investir ce territoire. Un délaissé qui ne sera plus. Le territoire va certainement investir ton arbre. Les gens vont investir le lieu. Le lieu va inventer, va créer. Exactement comme ton allusion à quelques accords de jazz qui vont s’enrichirent grâce à la magie de l’instant présent. Comme ta créativité en pleine réflexion à l’échelle 1.

La vie est déjà présente dans cet œuvre.
Premièrement, les relations : tes camarades. Ils sont importants en créant, en enrichissant… C’est un tout, une réunion de cerveaux qui font l’œuvre.
Ensuite, les risques entrepris, comme ceux que l’on fait dans la vie. Les états d’âmes, les opinions, les prises de position qui nous font prendre des risques, des décisions.
Puis les moments de réflexion et d’intensivité, qui ont été vécues pendant le début de la croissance. Et ceux qui vont être vécues pendant toute la vie, une fois que tu auras finis ton travail. Bientôt l’arbre sera « majeur »
Mais aussi parfois, la douleur, l’enflure, l’épreuve, la douleur. Mais en prenant soin, ou en n’en prenant pas, elle arrivent, nous servent et enrichissent, surtout quand elle est bénigne. On peut toujours souder, même avec un doigt coupé.
Enfin, les joies, le meilleur pour la fin. Comme toutes celles que tu dois vivre, qui doivent t’orner, t’embellir en s’accumulant, en s’amassant. Que ces exultations présentes servent à toutes les joies futures en ce lieu.

Un lieu baigné de magie. Une magie que les utilisateurs de cet ex-délaissé vont VIVRE. Une magie qui, même étant distant de plusieurs milliers de kilomètres, tu arrives à nous délivrer, à nous transmettre. Comment cela fonctionne ? Comment la vie fonctionne ? Par la magie pour certains. Ou alors par le travail, le labeur et surtout la volonté. C’est cela qui t’anime, et fait diminuer les efforts, les douleurs…

Guix

Anonyme a dit…

Eh ben tu l'as dit, merci pour ta contribution et ta réflexion, je te retrouve bientôt pour en discuter de vive voix.

Anonyme a dit…

Waw superbe !!! Bon après tout ce boulot je crois que maintenant tu vas savourer. Profite à fond de tes derniers jours en terre africaine.
Bravo et encore merci de nous faire partager tout ça.
Respect
A+

Un breton

Anonyme a dit…

Que d'aventures, que d'aventures ! Bon, tu t'en sors avec un Knacky doigt mais ça aurait pu être bien pire ! (rappelle toi nos discussions avant ton départ héhéhé). j'espère que l'inauguration s'est bien passée, l'arbre est très beau.
Karine

Anonyme a dit…

Que d'aventures, que d'aventures ! Bon, tu t'en sors avec un Knacky doigt mais ça aurait pu être bien pire ! (rappelle toi nos discussions avant ton départ héhéhé). j'espère que l'inauguration s'est bien passée, l'arbre est très beau.
Karine